Départ du Chalet:
Presse

Dans les années 1930, un docteur anglais, Marc-Antoine de Lavis-Trafford, se prit de passion pour cette histoire et ce lieu où il acquit un chalet, aujourd'hui reconverti en chambres et table d'hôte. A la même époque, le docteur consolida avec l'aide d'un maçon les ruines de l'église romane de Saint-Pierre-d'Extravache, qui domine, isolée, à 1 600 m d'altitude, l'entrée du val d'Ambin face à la Dent Parrachée. La tradition en a fait le premier lieu de la chrétienté en Savoie.
http://www.lemonde.fr/voyage/article/2008/03/28/tresors-baroques-en-maurienne_1028473_3546.html
En hiver, on parvient au chalet Lavis-Trafford en raquettes ou skis aux pieds. Le chemin, une piste de ski de fond, est damé et les bagages sont transportés par motoneige.
Il reste pour le visiteur 4 km à parcourir : 45 minutes de marche tout de même. « Ceux qui viennent ici sont de véritables amoureux de la montagne hivernale, beaucoup de fidèles », insistait l'ancien hôte du chalet Lavis-Trafford ( M. et Mme Broyer ont repris le Chalet récemment) . Et ils viennent parfois de contrées aussi lointaines que le Japon, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande.
« Nous nous trouvons dans le hameau du Planay, à 1 670 m d’altitude et à 7 km des premières habitations occupées du village de Bramans. Ici il n’y a ni courrier, ni ramassage des ordures. Nous vivons en autonomie. Je vais chercher chaque semaine le ravitaillement en 4x4, à Modane. » Un torrent et des mélèzes achèvent le tableau. Le chalet compte 5 chambres pour une capacité d’accueil de 12 privilégiés.
« Pour ceux qui ne sont pas découragés, cette marche préalable s’apparente à un rite », dit-il. La clientèle se compose principalement de couples sans enfants, trentenaires ou quinquagénaires. « Ce qu’il viennent chercher ? Un niveau de confort assez élevé dans un endroit isolé, quelque chose de rare… Une rupture et une détente totale, des sensations magiques et n’appartenant qu’à eux. »
http://www.decouvrez.fr/fr/-Alpes/chalet-lavis-trafford-havre-inities----.html